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Almeida, Miguel A. Ozorio de

  • Personne
  • 1890-1952

Miguel Osório de Almeida naît à Rio de Janeiro en 1890. Il effectue ses études à la Faculté de Médecine de Rio de Janeiro et obtient son doctorat en 1911. Il occupe différents postes au cours de sa carrière : directeur du laboratoire de la Cruz Institut Oswaldo, directeur de l'Institut de Biologie animale du ministère de l'Agriculture, directeur général du Conseil national de la Santé et médico-social, professeur au Collège de l'agriculture et de Médecine vétérinaire, professeur puis doyen de l'Université du District Fédéral de Rio de Janeiro. Ses travaux, notamment en neurophysiologie, lui confèrent une reconnaissance scientifique internationale, en particulier en Europe. L’Académie de medicine de Paris lui décerne ainsi le "Prix Sicard" et il reçoit le "Prix Einstein" de la part de l’Académie des Sciences du Brésil. Ecrivain, il publie des essais remarqués et devient premier secrétaire de l'Académie brésilienne des Lettres (1936), secrétaire général (1937-1945) et président (1949). Il décède à Rio de Janeiro en 1952.

Miguel Osório de Almeida prend part à de nombreuses conférences internationales. Il participe à la "Correspondance" organisée par le Comité permanent des Lettres et des Arts en 1933, publiée sous le titre "Pour une Société des Esprits". Dans cet ouvrage, il écrit une lettre à Paul Valéry et Henri Focillon. Miguel Osório de Almeida devient membre de la Commission brésilienne de Coopération intellectuelle, avant de devenir président de cette commission entre février 1936 et 1946. En 1937, il présente un rapport sur "La Coopération intellectuelle inter-américaine" lors de la 2e Conférence des Commissions nationales de Coopération intellectuelle (Paris). Il entre à la CICI en 1939. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des commissions nationales de coopération intellectuelle de pays américains continuent à se réunir, et prévoient ainsi en novembre 1941 de transférer l’IICI dans un pays américain, ou d’y créer un centre provisoire. Il est également prévu de fonder une Commission Inter-Américaine de Coopération intellectuelle, sous la présidence de Miguel Osório de Almeida. Cependant, l’entrée en guerre des Etats-Unis met un terme à ces projets.

En 1949, l’UNESCO a engagé Osório de Almedia pour la rédaction d’un rapport détaillé comportant des recommandations et des suggestions sur la manière la plus appropriée de mettre à exécution la résolution 5.7 adoptée par la Troisième session de la Conférence générale : à « continuer les travaux préparatoires en vue de la publication de livres destinés au lecteur moyen aussi bien qu’au spécialiste et susceptibles de fournir une large compréhension des aspects scientifiques et culturels de l’histoire de l’humanité, en mettant en lumière l’interdépendance des peuples et des cultures et leurs contributions respectives, y compris celle des organisations de travailleurs, au patrimoine commun de l’humanité » (Conférence générale, 3e session. 1948). Osório de Almedia a soumis son rapport en aout 1949 et il a été distribué aux états membres.

Anesaki, Masaharu

  • Personne
  • 1873–1949

Masaharu Anesaki (姉崎 正治) naît à Kyoto en 1873. Il est le fils d’un samouraï au service du prince Katsura. Après ses études secondaires à Kyoto, il entre en 1893 à l’université impériale de Tokyo, où il effectue des études de philosophie. Il rédige un mémoire en allemand intitulé Die Freiheitslehre Schellings ("La Doctrine de la liberté de Schelling"). Il se spécialise durant ses études en sciences religieuses et obtient un doctorat en 1898. Deux ans plus tard, il est nommé professeur à l’université impériale de Tokyo.

Entre 1900 et 1903 il entreprend un voyage d’études en Europe. Il poursuit en Allemagne et en Grande-Bretagne ses études en histoire des religions. En 1905, une chaire de science des religions est spécialement fondée pour lui à l’université impériale de Tokyo. A la suite de son voyage en Europe, il s’intéresse particulièrement au bouddhisme et au christianisme, tout en poursuivant ses travaux de philosophie. En 1913, il publie une traduction en japonais du Monde comme Volonté et comme Représentation de Schopenhauer.

Entre 1913 et 1915, Masaharu Anesaki est professeur invité à Harvard (Etats-Unis), où il donne des cours sur la culture japonaise et l’histoire des religions. En 1919 il est invité au Collège de France (Paris) : ses leçons sont publiées en 1921 sous le titre Quelques pages de l’histoire religieuse du Japon. La même année, il participe en tant que délégué du Japon au Congrès Pan-Pacifique sur l’Education à Honolulu. En 1923, le puissant séisme détruit la bibliothèque et l’université impériale de Tokyo. Il met alors à contribution sa renommée internationale pour faire reconstruire les bâtiments.

Lors du Congrès Pan-Pacifique de 1933, il représente le Japon aux côtés de Nitobe Inazō (新渡戸 稲造), sous-secrétaire général de la SDN entre 1920 et 1928. En mars 1933, le Japon se retire de la SDN. Masaharu Anesaki devient cependant membre de la CICI l’année suivante, jusqu’en 1938. Il est administrateur de la Kokusai Bunka Shinkokai (l’"Association pour les Relations culturelles internationales"), à laquelle est rattachée en 1936 la Commission japonaise de Coopération intellectuelle. En juillet 1937, Masaharu Anesaki participe aux Entretiens organisés par le Comité permanent des Lettres et des Arts, au titre de membre de la Commission japonaise de Coopération intellectuelle. L’ouvrage est publié l’année suivante, sous le titre : Le Destin prochain des lettres. La même année, l’IICI publie un ouvrage de Masaharu Anesaki, intitulé L’Art, la vie et la nature au Japon. Le gouvernement japonais décide le 2 octobre 1939 de retirer l’ensemble de ses experts travaillant à la SDN. La Commission japonaise de Coopération intellectuelle cesse ses activités le 1er avril 1939.

Appell, Paul

  • Personne
  • 1855-1930

Paul Emile Appell, connu sous le nom de Paul Appell, est né à Strasbourg (France) en 1855 et décédé à Paris en 1930.

Polytechnicien, diplômé de l’Ecole normale Supérieure (sciences), il occupe la chaire de Mécanique rationnelle à la Sorbonne entre 1882 et 1913, date à laquelle il succède à Henri Poincaré à la tête de la chaire de Mécanique céleste de la Sorbonne. Président de l’Académie des Sciences en 1914, puis recteur de l’Université de Paris, il participe à la fondation d’une « Cité universitaire » internationale pour les étudiants à Paris.

Président du Comité exécutif de l’Association française pour la SDN, il défend en 1920 le projet de création d’une organisation internationale semblable au BIT, et qui traiterait du travail intellectuel dans le monde. Il participe à la création de la Commission internationale de Coopération intellectuelle. Entre 1927 et jusqu’à son décès en 1930, il est délégué de la France auprès de l’Institut international de Coopération intellectuelle.

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