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  • 1999-06-30 -

Jeux de la paix de l’UNESCO

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  • 1994-1996

In 1993, the 27th session of the General Conference endorsed the idea that youth should contribute to ideals of peace on an international scale. Within this context, the UNESCO ‘Peace Games’ (‘Jeux de la Paix’ in French) were conceived, and based on an idea of an ‘Olympiades de l’Esprit’ (Olympiad of the Mind), wherein young people from around the world would compete through tests or activities centred around the theme of peace. The Games were approved by Director-General Federico Mayor in 1994 on the condition that an evaluation (test edition) take place to demonstrate the viability of the project. The soon-to-be-named Administrator of the Games, Suzanne Diop, would manage the project under the supervision of Arthur Gillette, Director of the Division of Youth and Sports Activities (SHS/YSA). After surveying the activities related to youth and peace among Permanent Delegations, it was decided that the test edition would take place in 1995, coinciding with the 10th Anniversary of the International Year of Youth, as well as the 50th Anniversary of UNESCO. This small-scale, trial edition took place in Romania in collaboration with the Romanian Ministry of Education and the National Commission, and saw some 5,000 youth participating from 30 UNESCO Associated Schools and Clubs throughout the country. Youth competed in the categories of spelling, choral singing and relay racing. Medals were awarded 7 June 1995 in Bucharest by Mr. Mayor. The Games received some financial and in-kind contributions from businesses in Romania and France, as well as from Non-Governmental Organizations.

In the Programme and Budget for 1996-1997, presented to the 28th Session of the General Conference in 1995, the Peace Games were included under the umbrella of the larger transdisciplinary project ‘Towards a culture of peace’, as they contributed to wider efforts of “peace-building ”. The Programme and Budget simply states that “Consideration will be given to the possibility of instituting a UNESCO Peace Games competition” (UNESCO. General Conference, 28th Session. 1995. 28 C/5, para. 05216). The Peace Games were discussed again at the 149th session of the Executive Board. The Board requested that the Director-General prepare a Feasibility Study to be submitted at the Board’s 150th Session.

Following on the first trial edition, an international trial edition of the Games was subsequently held with five countries participating: Benin, Costa Rica, Morocco, Romania and Togo. Approximately 20 youth from each country competed in the final which took place in Lomé, Togo, in September 1996.

Upon consideration of the feasibility study, the 150th session of the Executive Board called for a “scope that is less ambitious yet more consistent with the need for programme decentralization and concentration and with the Organization’s financial constraints” (UNESCO. Executive Board, 150th session. 150 EX/decision 8.1). The Board further invited the Director-General to take any “necessary steps to create a ‘UNESCO Peace Games’ label” that could be awarded to future ventures (UNESCO. Executive Board, 150th session. 150 EX/decision 8.1). However, after this point no further UNESCO Peace Games were awarded or held.

These UNESCO Peace Games are distinct from the UNESCO-IADC (Inter-American Defense College) PeaceGames which took place in the late 1990s and early 2000s, and aimed to include military organizations in wider, concrete peace-building efforts.

Krüß, Hugo Andres

  • Personne
  • 1879-1945

Hugo Andres Krüß naît à Hambourg (Allemagne) en 1879. Après des études scientifiques, il entre au ministère de la Culture de Prusse et participe à la préparation de l’exposition allemande sur l’éducation, présentée à l’Exposition universelle de 1904-1905 à Saint-Louis (Missouri). Après avoir été capitaine de réserve pendant la Première Guerre mondiale, il poursuit sa carrière au sein du ministère de la Culture prussien : conseiller (1918), secrétaire adjoint (1920), secrétaire d’Etat par intérim (1921) puis directeur de cabinet du ministre (1922). En 1925, Hugo Andres Krüß est nommé directeur général de la Bibliothèque d'Etat de Prusse (Generaldirektor der Preussischen Staatsbibliothek), au grand dam de la profession, car celui-ci n’a jamais exercé dans le domaine des bibliothèques. Il reste cependant à ce poste jusqu’à sa mort en 1945.

Dans le domaine de la coopération intellectuelle, Hugo Andres Krüß est le suppléant d’Albert Einstein au siège de membre de la CICI. En 1926 il devient membre de la Sous-Commission de Bibliographie de l’IICI et participe au titre d’expert-bibliothécaire aux réunions annuelles organisées par l’IICI sur les bibliothèques et la coopération internationale. Lors du départ d’Albert Einstein en 1932, il occupe son poste au sein de la CICI, jusqu’en 1933. L’Allemagne nazie se retire en effet de la SDN le 19 octobre 1933. Il s’ensuit alors une vague de démission chez les fonctionnaires allemands de la SDN, parmi lesquels Hugo Andres Krüß en novembre 1933.

La Fontaine, Henri

  • Personne
  • 1854–1943

Henri La Fontaine naît en 1854 à Bruxelles. Il étude le droit à l'Université libre de Bruxelles, où il obtient également son doctorat. Il est appelé à plaider en 1877 et travaille comme avocat pour les seize années suivantes, comme spécialiste en droit public international. En 1893, il devient professeur de droit international à l'Université Nouvelle de Bruxelles. Deux ans plus tard, il est élu au Sénat belge dans les rangs socialistes. Il reste sénateur jusqu'en 1936, agissant en tant que vice-président du Sénat de 1919 à 1932. La Fontaine est délégué à la Conférence de paix de Paris en 1919 et à la première assemblée de la Société des Nations (SDN) en 1920-1921.

La Fontaine est président du Bureau international de la paix à partir de 1907 jusqu'en 1943. En 1907, il fonde l'Union des associations internationales (UAI) avec Paul Otlet, qui, entre autres à publié un annuaire des organisations internationales à partir de 1909. En 1913, il reçoit le Prix Nobel de la Paix pour son engagement dans le droit et la coopération internationale.

En 1894, La Fontaine fonde l'Organisation internationale et collective du travail intellectuel. En Février 1919, l'UAI propose un projet de coopération entre les intellectuels à la Conférence de paix de Paris, et en Mars 1919, le délégué belge Paul Hymans suggère d’en faire une partie du Pacte de la Société des Nations. La Fontaine continue de faire campagne pour une représentation de la coopération intellectuelle à la SDN, et en Août 1921 organise une conférence internationale pour les travailleurs intellectuels à Bruxelles, en vue de faire de l'UIA une partie du système de la Société des Nations. Le plan de La Fontaine n’est pourtant pas retenu, la SND décidant finalement de fonder sa propre organisation. La Fontaine reste cependant une importante source d'inspiration et un correspondant de l'Institut international de coopération intellectuelle (IICI). Il reste également président du Bureau international de la paix jusqu'à sa mort en 1943.

Lorentz, Hendrik Antoon

  • Personne
  • 1853-1928

Hendrik Antoon Lorentz naît à Arnhem (Pays-Bas) en 1853. Il étudie à l’université de Leyde et obtient un bachelor’s degree en mathématiques et physique en 1871. Il enseigne comme professeur de nuit et effectue ses travaux de doctorat en parallèle. Agé de 22 ans, il obtient le titre de docteur pour ses travaux sur la réflexion et la réfraction de la lumière. Trois ans plus tard, une chaire de physique théorique est créée spécialement pour lui à l’université de Leyde. Ses travaux portent sur la lumière et l’électromagnétisme. En 1902, Hendrik Antoon Lorentz obtient le prix Nobel de physique, avec son compatriote Pieter Zeeman, pour leurs travaux sur "l’influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs". A partir de 1912, il accepte le poste de conservateur du Cabinet de physique du Teyler Museum (Haarlem) et celui de secrétaire de la Société des Sciences hollandaise (Hollandsche Maatschappij der Wetenschappen/Royal Dutch Society of Science). Il continue à enseigner à Leyde jusqu’à la fin de ses jours. L’Académie royale des Arts et des Sciences néerlandaise (KNAW) fonde en 1926 la Médaille Lorentz en son honneur. Hendrik Antoon Lorentz décède à Haarlem en 1928.

Hendrik Antoon Lorentz, polyglotte et internationaliste, est nommé membre de la CICI en 1923 pour remplacer Albert Einstein. Henri Bergson, président de la CICI, recommande en effet sa nomination auprès du Conseil de la SDN. En 1925, Hendrik Antoon Lorentz succède à Henri Bergson à la présidence de la CICI et occupe cette fonction jusqu’à son décès en 1928. En septembre 1926 est fondée, sur son initiative, la Commission néerlandaise de Coopération intellectuelle. Lorsqu'il décède en 1928, son collègue Albert Einstein (membre de la CICI) et Jules Destrée (vice-président de la CICI) prononcent son éloge funèbre.

Luchaire, Julien

  • Personne
  • 1876–1962

Born in 1876 in Bordeaux, France, Julien Luchaire was Romanist scholar, politician, and public servant. He was educated at Lycée Henri IV and École normale supérieure, passing the Aggrégation in 1897. He subsequently spent time at the École française de Rome and taught at the University of Lyon from 1900 until 1905. Having published two dissertations on Italian intellectual and political history, he became professor of Italian at the University of Grenoble, a post that he held from 1906 until 1919. In 1907 he founded the Institut français in Florence. After the First World War he served in senior positions at various ministries, and was appointed general inspector of education in 1920.

A friend and collaborator of Henri Bergson’s, Luchaire was involved in intellectual cooperation at the League of Nations (LN) from the outset. Together with Paul Appell, head of the French LN Association, Luchaire launched a project on an international bureau of intellectual relations and education, a report of which was handed to LN secretary-general Eric Drummond in 1920. Luchaire’s project was subsequently picked up by Léon Bérard, the French education minister, who convinced President Aristide Briand of the importance of such an organisation at the LN (Renoliet 1999, 14–23). In 1922 he became an advisor to the International Committee on Intellectual Cooperation (ICIC), and in 1923 a member of the French Committee on Intellectual Cooperation. He was one of the driving forces behind the French offer to establish the International Institute of Intellectual Cooperation (IIIC) in Paris, and in 1926 became its first Director. During his tenure, the IIIC became widely known as the executive branch of the ICIC and launched a number of influential projects, such as the International Studies Conference (ISC). Starting from 1928 Luchaire was increasingly criticised by his colleagues, which lead to significant organisational changes and eventually his own resignation in April 1930 (Renoliet 1999, p. 87, 109). After Luchaire’s resignation, he was succeeded in 1930 by Henri Bonnet. Luchaire himself was given an advisory position at the ICIC’s Permanent Committee of Arts and Letters. He was also appointed an expert for the enquiry into the state of intellectual life and continued to receive his previous salary during 1931.

Following his work for the League of Nations, he taught at l’École des Hautes Études Sociales, where he also chaired the education department and established a course on International Relations. From 1937 until his retirement in 1941, he once again served as general inspector of education. Luchaire died in 1962 in Paris.

Madariaga, Salvador de

  • Personne
  • 1886-1978

Salvador de Madariaga naît à La Corona (Espagne) en 1886. Il effectue ses études à l’Instituto Cisneros Madrid puis en France, à l’Ecole Polytechnique de Paris et à l’Ecole des Mines. Il devient ingénieur des chemins de fer entre 1912 et 1916, et mène en parallèle une activité littéraire et journalistique dans la presse espagnole, se spécialisant sur les sujets concernant la France et la Grande-Bretagne. En 1916, il devient un correspondant du Times.

Il est attaché technique à la délégation espagnole de la Conférence du Transit de Barcelone (1921), et il entre la même année à la SDN. Il devient membre de la Section d’Information au Secrétariat de la SDN (1921) puis directeur de la Section du désarmement la même année. Il occupe cette fonction jusqu’en 1927. Sa carrière de diplomate est interrompue par la guerre civile espagnole. Pendant la période républicaine, il est ministre de l’Instruction publique, poste dont il démissionne au bout de cinq semaines pour occuper ensuite les ambassades de Washington et de Paris, tout en assurant la représentation de l’Espagne à la SDN. Contraint à l’exil après la défaite des Républicains, il se consacre à l’enseignement, à la recherche historique, au journalisme et à la littérature. Après la Seconde Guerre mondiale, il est élu président de la section culturelle du Mouvement européen, puis président du Collège de l'Europe de Bruges, jusqu'en 1972. Il s'installe ensuite à Locarno, où il décède en 1978.

Membre de la CICI, Salvador de Madariaga participe aux travaux de la Sous-Commission des Lettres et des Arts durant les années 1920 puis devient membre en 1931 du Comité permanent des Lettres et des Arts de l’Institut. En 1936, la CICI le nomme président du Comité de direction de l'OIM pour trois ans. Romancier et poète, il participe aux correspondances et aux entretiens organisés puis publiés par l’Institut : Entretiens sur Goethe (1932), Pour une Société des Esprits (1933), L'Avenir de la Culture (1933), L'Avenir de l'esprit européen (1934), L' Art et la réalité. L' Art et l'Etat (1935), Vers un nouvel humanisme (1937) et Le Destin prochain des lettres (1938).

Mann, Thomas

  • Personne
  • 1875-1955

Thomas Mann naît à Lübeck (Allemagne) en 1875. Il effectue ses études à Lübeck puis à Munich, où il étudie la littérature, l’économie, l’histoire et l’histoire de l’art afin de devenir journaliste. Il passe une année en Italie, au cours de laquelle il commence à écrire son roman Les Buddenbrook, publié en 1901. Il poursuite sa carrière littéraire et devient rédacteur au journal allemand Simplicissimus. Il publie en 1913 La Mort à Venise et entame la même année l’écriture de La Montagne magique, publié en 1924. Sa renommée littéraire lui permet d’entamer des voyages en Hollande, Suisse, Danemark, Espagne au début des années 1920. En 1924 il est invité d’honneur du PEN-Club de Londres. En 1929, Thomas Mann reçoit le Prix Nobel de littérature. Sous la République de Weimar, il tente de dénoncer les remontées nationalistes. Il est exilé dès 1933 en Suisse, puis déchu de sa nationalité allemande en 1936. Thomas Mann acquiert la nationalité américaine en 1940 et vit aux Etats-Unis jusqu’en 1952. Il revient ensuite vivre à Suisse et décède en 1955 à Zurich.

Thomas Mann entre au Comité permanent des Lettres et des Arts de la SDN en 1931. Il participe aux correspondances et aux entretiens organisés puis publiés par l’Institut : Entretiens sur Goethe (1932), L'Avenir de l'esprit européen (1934), Vers un nouvel humanisme (1937).

Mayoux, Jean-Jacques

  • Personne
  • 1901–1987

Born in 1901, Jean-Jacques Mayoux was educated at the Sorbonne and Exeter University, he became an English teacher and obtained his doctorate in 1933. Between 1925 and 1936 he was a lecturer of French language and literature at the University of Liverpool, then professor of English at the University of Nancy, and subsequently at the Sorbonne.

In 1945 he became Interim Director of the International Institute of Intellectual Cooperation (IIIC), following the end of Henri Bonnet’s second term. He argued for the survival of the IIIC and asked the French government to care for its funding (IIIC, A.II.1). Eventually, on 9 November 1946, he signed an agreement with Julian Huxley, representing UNESCO, which specified the termination of the IIIC and the transferral of all possessions (the library, archives, etc.) to UNESCO. From 1951 until 1973 Mayoux was professor of English literature at the Sorbonne. He died in 1987.

Millikan, Robert A.

  • Personne
  • 1868-1953

Robert A. Millikan naît à Morrison (Etats-Unis) en 1868. Après une enfance rurale, il travaille brièvement comme sténographe judiciaire puis entre à l’Oberlin College (Ohio) en 1886. Il en sort diplômé en 1891 et enseigne la physique. En 1893, il obtient une maîtrise de physique et est nommé Fellow à l’université Columbia. Docteur en physique en 1895, il travaille sur la polarisation de la lumière émise par des surfaces incandescentes. Durant les deux années suivantes, il effectue ses recherches à l’université de Berlin et de Göttingen, puis revient aux Etats-Unis, où il obtient un poste d’assistant au Laboratoire Ryerson de l’université de Chicago, qui venait tout juste d’être fondé.

En 1910, Robert A. Millikan devient professeur à l’université de Chicago et occupe ce poste jusqu’en 1921. Il est l’auteur de nombreuses contributions dans des revues scientifiques et d’ouvrages de physique didactiques, tels que A College Course in Physics, avec S.W. Stratton (1898); A First Course in Physics, avec H.G. Gale (1906) ou encore A Laboratory Course in Physics for Secondary Schools, avec H.G. Gale (1907). Il effectue de nombreuses découvertes capitales, dans les domaines de l’électricité, de l’optique et de la physique moléculaire. En 1923, il reçoit le prix Nobel de Physique.

Pendant la Première Guerre mondiale, Robert A. Millikan assume la vice-présidence du United States National Research Council (NRC). En 1921, il est nommé directeur du Norman Bridge Laboratory of Physics du California Institute of Technology et est nommé président du conseil exécutif du California Institute of Technology, poste qu’il occupe jusqu’en 1946. Il est également président de l’American Physical Society et vice-président de l’American Association for the Advancement of Science. Il décède en 1953 à San Marino (Californie).

En 1923, Robert A. Millikan est l’un des douze premiers membres de la CICI, aux côtés des physiciens Albert Einstein et Marie Curie. C’est à son initiative qu’est fondée en 1926 la Commission américaine de Coopération intellectuelle, dont il assume la président. Robert A. Millikan reste membre de la CICI et président de la Commission américaine jusqu’en 1932, date à laquelle lui succède son compatriote James T. Shotwell à ces deux fonctions. Robert A. Millikan demeure néanmoins membre de la Commission américaine de Coopération intellectuelle.

Mistral, Gabriela

  • Personne
  • 1889–1957

Née en 1889 à Vicuña, Chili, Lucila Godoy y Alcayaga, elle utilise le pseudonyme d’ écrivain Gabriela Mistral à partir de 1914. Élevée dans un petit village des Andes, elle commence à enseigner dans les écoles primaires et secondaires dès l'âge de quinze ans et reste une éducatrice engagée tout au long de sa vie. La publication des “Sonnets de mort” en 1914 lui vaut un prix national et l’aide à bâtir sa réputation en tant que poète. En 1923, elle devient professeur d'espagnol à l'Université du Chili. En 1945, elle reçoit le prix Nobel de littérature, première femme latino-américaine à le recevoir.

En 1926, Mistral devient la représentante chilienne à l'Institut international de coopération intellectuelle (IICI). A partir de 1933 elle assure de nombreuses missions diplomatiques pour le Chili, et pendant la Seconde Guerre mondiale, elle réside au Brésil. Mistral décède en 1957 à New York., après avoir souffert d'un cancer depuis plusieurs années.

Murray, Gilbert

  • Personne
  • 1866–1957

Gilbert Murray est né à Sydney, en Australie, en 1866. Ayant déménagé en Angleterre à l'âge de sept ans, il a entre à l'École Merchant Taylors de puis au Collège St John, d’Oxford, où il excelle dans les classiques et où il remporte plusieurs prix. À l'âge de vingt-trois ans, il devient professeur de grec à l’Université de Glasgow, avant de déménager à Oxford en 1905 où il est devient professeur « regius » de grec trois ans plus tard. Murray a publié de nombreux livres et des traductions, et il est reconnu comme une autorité sur le monde grec antique. Il se retire de la présidence de regius en 1936.

Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, Murray est de plus en plus impliqués dans les affaires politiques contemporaines, travaillant pour la Ligue britannique pour la Société des Nations à partir de 1918. Invité par Jan Smuts, il participe à l’assemblé de 1921 de la Société des Nations (SDN). Durant les années 1930, il collabore avec William Beveridge dans la mise en place de la Société pour la protection de la Science et de l'apprentissage. Bien que quelque peu déçus par la SDN après la crise d'Abyssinie, son engagement pour la coopération internationale demeure vive (Stray 2004). Après la Seconde Guerre mondiale, il effectue trois mandats en tant que président de l'Association pour les Nations Unies.

Murray était membre de la Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI) de partir 1922 à 1939. Il est, de ce fait, la seule personne en dehors de Gonzague de Reynold à servir pour toute la durée de son existence. En 1928, Murray devenu président de la CICI, succède à Henri Bergson et à Hendrik Antoon Lorentz. Après la guerre, il est impliqué dans les discussions préparatoires de la Conférence des ministres alliés de l'éducation (CAME). Murray est mort en 1957.

Ocampo, Victoria

  • Personne
  • 1890-1979

Victoria Ocampo naît à Buenos Aires en 1890. Issue d’une famille de la haute société argentine, elle apprend le français durant son enfance. En 1916, âgée de vingt-six ans, elle rencontre José Ortega y Gasset, qui a sur elle une influence décisive. Virginia Woolf, à qui Victoria Ocampo allait consacrer une étude (Virginia Woolf en su diario, 1954), l'incite également à devenir écrivain.

En 1931, Victoria Ocampo fonde la revue Sur (dont le titre lui avait été suggéré par Ortega y Gasset). Des écrivains du monde entier collaborent à cette revue. Le comité de rédaction de la revue compte ainsi parmi ses membres Pedro Enriquez Ureña, Alfonso Reyes, Ortega y Gasset, Jules Supervielle, Guillermo de Torre, Waldo Frank, Jorge Luis Borges et Eduardo Mallea. Cette revue publie des jeunes talents littéraires, mais aussi les grands écrivains contemporains, tels que : Breton, Camus, Claudel, Caillois, Eluard, Gide, Malraux, Maritain, Romain Rolland, Saint-John Perse, Sartre, Valéry, Graham Greene, Huxley, Shaw, Jorge Guillén, J. R. Jiménez, Heidegger, Herman Hesse, Thomas Mann, Croce, Ungaretti, Michaux, Asturias, Octavio Paz, Faulkner, Saroyan, Steinbeck, etc. La publication de la revue se poursuit jusqu’en 1970 et elle joue un rôle important dans la diffusion des littératures étrangères en Amérique latine.

Victoria Ocampo noue des amitiés durables avec de nombreux écrivains et intellectuels, tels que les Français Pierre Drieu La Rochelle, Jules Supervielle, Roger Caillois, l’Indien Rabindranath Tagore (elle raconte le séjour du poète bengali chez elle, à la Villa Ocampo, dans Tagore en las barrancas de San Isidro, paru en 1961), ou encore les Espagnols Jorge Luis Borges et Federico García Lorca. Victoria Ocampo publie à partir de 1935 ses Témoignages (Testimonios, 1935-1977, en dix volumes), dans lesquels elle raconte ces rencontres. Elle écrit également des romans : La Laguna de los nenúfares (1924), Supremacía del alma y de la sangre (1933), Domingos en Hyde Park (1936), San Isidro (1941), Habla el algarrobo (1959). Victoria Ocampo décède en 1979.

"Il n'est d'authentique culture nationale que l'authentique culture internationale ", déclare Victoria Ocampo aux personnes l’accusant de trop s’intéresser aux littératures étrangères. Cet internationalisme marque la vie et l’œuvre de l’écrivaine argentine, mais aussi son engagement au sein de l’Organisation de Coopération intellectuelle. En mai 1939, elle est nommée membre de la CICI.

Oprescu, George

  • Personne
  • 1881–1969

George Oprescu naît en 1881 à Câmpulung, Roumanie. Bien qu’issu d’un milieu pauvre, il étudie la littérature et la philosophie à l'Université de Bucarest grâce à l'aide d'amis et de bourses. Après avoir obtenu son diplôme en 1905, il devient professeur de langue et littérature françaises. Il enseigne également à l'Université de Fluj et dirige un séminaire d'histoire de l'art. Il devient ensuite professeur à l'Université de Bucarest et, à partir de 1932, directeur du Musée Toma Stelian, auquel il fait don d’une quantité considérable de sa collection d'art privée. Après la Seconde Guerre mondiale, il fait don de l’ensemble de sa collection à l'Académie roumaine.

De 1923 à 1939, Oprescu travaille comme secrétaire de la Commission internationale de coopération intellectuelle à Genève. Après la guerre, il devient membre de l'Académie roumaine, et à partir de 1949 jusqu'à sa mort en 1969, dirige l'Institut de l'Académie de l'Histoire Art.

Organisation de l'aviation civile international

  • Collectivité
  • 1947-04-04 -

“The consequence of the studies initiated by the US and subsequent consultations between the Major Allies was that the US government extended an invitation to 55 States or authorities to attend, in November 1944, an International Civil Aviation Conference in Chicago. Fifty-four States attended this Conference [at the] end of which a Convention on International Civil Aviation was signed by 52 States. [The Convention] set up the permanent International Civil Aviation Organization (ICAO) as a means to secure international co-operation [for the] highest possible degree of uniformity in regulations and standards, procedures and organization regarding civil aviation matters. At the same time the International Services Transit Agreement and the International Air Transport Agreement were signed" (International Civil Aviation Organization, Foundation webpage).

An Interim Agreement was also signed at the Chicago Conference which established a Provisional International Civil Aviation Organization which existed from August 1945 to April 1947 at which point, with the 26th ratification of a member state, the ICAO formally came into existence (International Civil Aviation Organization, Foundation webpage).

“From the very assumption of activities of PICAO/ICAO, it was realized that the work of the Secretariat, especially in the technical field, would have to cover two major activities:
-those which covered generally applicable rules and regulations concerning training and licensing of aeronautical personnel both in the air and on the ground, communication systems and procedures, rules for the air and air traffic control systems and practices, airworthiness requirements for aircraft engaged in international air navigation as well as their registration and identification, aeronautical meteorology and maps and charts. For obvious reasons, these aspects required uniformity on a world-wide scale if truly international air navigation was to become a possibility. Activities in these fields had therefore to be handled by a central agency, i.e. ICAO headquarters, if local deviations or separate developments were to be avoided;
-those concerning the practical application of air navigation services and facilities by States and their coordinated implementation in specific areas where operating conditions and other relevant parameters were comparable.”
(International Civil Aviation Organization, Foundation webpage).

Organisation européenne pour la recherche nucléaire

  • Collectivité
  • 1954-09-29 -

“The Convention establishing the European Organization for Nuclear Research (CERN) was approved by 12 Member States at the 6th session of the Provisional CERN Council in Paris, 29 June - 1 July 1953, and entered into force on 29 September 1954, when sufficient ratifications of the Convention were obtained from the Member States. Hence, 29 September 1954 is the date when CERN came officially into being.”
“The first ideas for international laboratories were put forward as early as 1946 within the United Nations Organization. It was not until December 1949 that this focused on achieving European collaboration in nuclear physics: a commission of the European Cultural Conference held in Lausanne from the 8th to 12th of that month proposed the creation of a European Institute for nuclear science. The next major step in this direction was the voting of a resolution proposed at the fifth General Conference of UNESCO, in Florence on 7 June 1950. This was followed by a more explicit resolution made at a meeting in Geneva on 12 December 1950 at the Centre Européen de la Culture. The resolution recommended that a laboratory be established based on the construction of a large machine for accelerating elementary particles. Signature, by eleven States, of the Agreement constituting a "Council of Representatives of European States for Planning an International Laboratory and Organizing Other Forms of Co-operation in Nuclear Physics" was performed on 15 February 1952 at the second session of the intergovernmental conference, held in Geneva. The task of the Council and its executive was to draw up plans for the new laboratory and its equipment, and to draft an intergovernmental convention to place the organization on a permanent footing. By February 1952 two strong candidates had emerged for the location of the organization: Geneva and Copenhagen. By the end of July the French and Dutch governments had also offered sites in Paris and Arnhem respectively. The Council met for the first time in May 1952 and the Geneva location was finally agreed upon at the third Council session. Great Britain did not sign the 1952 Agreement establishing the provisional CERN but joined, on 1 July 1953, the eleven States who were party to the Agreement in Paris to approve the text of the Convention and the Financial Protocol annexed thereto. The Convention establishing the European Organization for Nuclear Research (CERN) and the protocol were open for signature until the 31 December 1953. The Convention came into force on 29 September 1954 when the instruments of ratification of seven of the Member States were deposited at UNESCO House in Paris.
“CERN’s goals were set out in Article II of The Convention Establishing the European Organization for Nuclear Research: "The Organization shall provide for collaboration among European States in nuclear research of a pure scientific and fundamental character, and in research essentially related thereto. The Organization shall have no concern with work for military requirements and the results of its experimental and theoretical work shall be published or otherwise made generally available".
The Convention also states that CERN shall organize and sponsor international co-operation in research, promoting contacts between scientists and interchange with other laboratories and institutes. This includes dissemination of information, and the provision of advanced training for research workers, which continue to be reflected in the current programmes for technology transfer and education and training at many levels.
"The revised edition of the Convention and the Financial Protocol annexed thereto, dated 18 January 1971, embodies amendments which have subsequently been adopted by the Council of the Organization. See:<a href="http://council.web.cern.ch/council/en/Governance/Convention.html">http://council.web.cern.ch/council/en/Governance/Convention.html</a>(Guide to the Archives of International Organizations, 2011).

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