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Commission internationale de Coopération intellectuelle. Comité permanent des Lettres et des Arts

  • Collectivité
  • 1931-1946

Le souhait de créer une Sous-Commission des Lettres et des Arts est émis par Jules Destrée en juillet 1925 lors d’une réunion de la CICI. Les sections correspondantes de l’IICI sont fondées la même année : la Section des Relations artistiques et la Section des Relations littéraires.

Les premiers projets de la Sous-Commission des Lettres et des Arts consistent à poursuivre l’enquête de la CICI sur la condition des intellectuels et artistiques dans les pays ruinés par la guerre, à étudier les questions de collaboration dans le domaine de la musique, de la littérature et des beaux-arts, à s’intéresser à la question du cinéma comme art.

La Sous-Commission des Lettres et des Arts joue un rôle actif au sein de l’IICI et permet la création de nouvelles institutions : l’Office international des Musées (OIM) (1927-1946) et la Commission internationale des Arts Populaires (CIAP) (1928-1964).

A partir de 1931, la Sous-Commission prend le nom de "Comité permanent des Lettres et des Arts". A la suggestion de Paul Valéry et Henri Focillon, le Comité organise des "Entretiens", réunissant les principales personnalités intellectuelles de l’époque, afin de susciter des discussions et réflexions sur des différentes questions : "Entretiens sur Goethe" (Francfort-sur-le-Main, 1932) ; "L’Avenir de la culture" (Madrid, 1933) ; "L’Avenir de l’esprit européen" (Paris, 1933) ; "L’Art et la réalité" et "L’Art et l’Etat" (Venise, 1934) ; "La Formation de l’homme moderne" (Nice, 1935) ; "Vers un nouvel humanisme" (Budapest, 1936) ; "Europe-Amérique latine" (Buenos Aires, 1936) ; "Le Destin prochain des Lettres" (Paris, 1937). Elle organise également des "Correspondances" publiées par l’IICI : "Pour une Société des Esprits" (1933) ; "Pourquoi la guerre ?" (lettres échangées entre Albert Einstein et Sigmund Freud, 1933) ; "L’Esprit, l’éthique et la guerre" (1934) ; "Civilisations" (1935).

La Sous-Commission des Lettres et des Arts compte des membres prestigieux issus des domaines littéraires et artistiques, parmi lesquels Paul Valéry, Thomas Mann, Henri Focillon, Jules Destrée, John Galsworthy, Salvador de Madariaga, Béla Bartók, Karel Čapek.

Commission préparatoire de l'UNESCO

  • Collectivité
  • 1945-11-16 - 1946-12-06

The Conference of the Establishment of the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation adopted on 16 November 1945 not only the UNESCO Constitution but also an Instrument establishing a Preparatory Educational, Scientific and Cultural Commission. During the year 1946, the commission held six sessions.
In the first plenary meeting of the Commission Ellen Wilkinson, Minister of Education of Great Britain, was elected as the President of the Commission and the post of the Executive Secretary was held from 1 March 1946 by Julian Huxley until he was elected first Director-General of UNESCO on 6 December 1946.
On 4 November, Greece became the twentieth country to ratify the Constitution of UNESCO and by this act the organisation come legally into being. The first session of the General Conference opened on 20 November in Paris and worked until 10 December. Upon the election of the Director General on 6 December, the mandate of the Preparatory Commission expired and the Commission was dissolved, but its staff continued to work as the Secretariat of UNESCO under its chief administrative officer, the Director General.

Commissions nationales de Coopération intellectuelle

  • Collectivité
  • 1922-1946

Les Commissions nationales de Coopération intellectuelle apparaissent dès 1922-1923, à la suite de l’enquête de la CICI sur les conditions du travail intellectuel. Il s’agit de groupes de travail nationaux s’intéressant aux questions de coopération intellectuelle et affiliés à la CICI.

Composées de personnalités intellectuelles, ces instances ont pour fonction initiale de faire connaître à la CICI la situation et les besoins de la vie intellectuelle dans les pays ruinés par la guerre.

Elles évoluent ensuite vers un rôle d’organe de liaison entre la CICI et les institutions scientifiques nationales, et peuvent être appelées à se réunir occasionnellement en conférence générale, à l'initiative de la CICI. Deux conférences générales sont ainsi organisées : la première a lieu à Genève, du 18 au 20 juillet 1929; la seconde siège à Paris, du 5 au 9 juillet 1937.

Les Commissions nationales de Coopération intellectuelle ont des statuts différents selon les Etats : caractère officiel, semi-officiel ou privé (pour la majorité d’entre elles).

En 1940, les Commissions nationales existent dans plus de quarante Etats. Elles cessent leur activité durant la guerre, puis reprennent brièvement leur activité en 1946, avant que l'IICI ne disparaisse.

Conférence permanente des Hautes études internationales

  • Collectivité
  • 1928-1954

En juillet 1926, la CICI demande à l’IICI de réfléchir aux méthodes d’organisation de l’enseignement en matière de relations internationales et à la manière de coordonner les travaux entre les institutions des différents pays.

En mars 1928, l’IICI organise une réunion internationale d’experts à Berlin pour la coordination des Hautes Etudes internationales. Des représentants de six Etats et de plusieurs organisations internationales assistent à ces réunions et travaillent à assurer une meilleure coordination entre les institutions consacrées à l’étude des relations internationales, telles que le Royal Institute of International Affairs de Londres, la Deutsche Hochschule für Politik de Berlin, le Council on Foreign Relations de New York, ainsi qu’à faciliter l’échange de conférenciers, d’informations et de documentation. A la suite de ces travaux, l’IICI publie en 1929 deux ouvrages : "Institution pour l’étude scientifique des relations internationales" et "Répertoire international des centres de documentation politique".

Lors d’une réunion à Copenhague en 1931, il est décidé de créer un organisme permanent : la Conférence permanente des Hautes Etudes internationales, chargée d’étudier les relations internationales et de favoriser la collaboration scientifique. Elle fonctionne par cycle de deux ans, durant lesquels elle met à l’étude collective des points précis de la politique internationale, puis elle organise une conférence internationale au cours de laquelle des experts débattent de ces sujets. Les résultats de ces travaux sont ensuite publiés par l’IICI.

Entre 1932 et 1934, on étudie la question de "L’Etat et la vie économique" lors d’une conférence préparatoire à Milan (1932) puis la Conférence générale des Hautes Etudes internationales l’année suivante. L’IICI publie un ouvrage en deux volumes sous le titre du sujet de la conférence (1932-1934).

La question de "La Sécurité collective" est mise à l’étude entre 1933 et 1935, sous la direction d’un rapporteur général désigné par l’IICI : Maurice Bourquin. Les travaux sont publiés en 1936.

La Conférence réunit des établissements nationaux groupant les différentes disciplines relatives aux relations internationales : géographie humaine, droit international, droit constitutionnel, économie politique, sociologie, histoire contemporaine. Elle donne une impulsion dans la création, à partir du milieu des années 1930, d’institutions spécialisées, telles que le "Centre de Politique étrangère" de Paris, l’"Institut des Relations internationales" de Madrid, le "Centre des Hautes Etudes internationales" de Bucarest, l’"Institut universitaire" de Milan, et des institutions en Amérique latine : Mexique, Brésil, Chili.

Les tensions internationales portent ensuite la Conférence des Hautes Etudes internationales à étudier les moyens de prévenir les causes de la guerre. L’objet d’étude est donc intitulé "Peaceful Change : les difficultés de principes et les procédures applicables en ce qui concerne la solution pacifique de problèmes économiques, sociaux et territoriaux". Les travaux portent sur les questions de population, de migration, les colonies, les marchés et distribution de matières premières et les problèmes stratégiques de la région du Danube. La Conférence générale a lieu à Paris en 1937, sous la direction de Maurice Bourquin.

Un Groupe international d’études pour les questions danubiennes (GHEI) fonctionne entre 1936 et 1947 et réunit des experts d’Europe orientale (Autriche, Bulgarie, Hongrie, Roumanie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie) pour étudier les problèmes économiques qui se posent entre ces différents Etats.

Les 11e et 12e Conférences ont lieu respectivement à Prague (1938) et Bergen (1939) et réfléchissent sur les "Politiques économiques de la paix ; réciprocité, régionalisme et autarcie dans les politiques commerciales d'aujourd'hui; leur lien avec le problème de la sécurité nationale et leur effet sur les relations économiques, financières et politiques des Etats".

La guerre met fin aux travaux de la Conférence permanente des Hautes Etudes internationales. L'IICI publie au total 21 ouvrages issus de ses travaux. Après la guerre, la Conférence ont été reconsitutué comme une association intenationale non gouvernmentale, avec laquelle l'UNESCO a eu les relations officielles. La CPHEI a été dissoute en 1954.

Conseil de l'Europe

  • Collectivité
  • 1949/05/05 -

“The Council of Europe was founded to promote European construction through a common democratic and legal area, structured notably around the European Convention on Human Rights” (Guide to the Archives of International Organizations).

It was founded on May 5, 1949, by 10 western European countries—Belgium, Denmark, France, Ireland, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Norway, Sweden, and the United Kingdom. From the 1950s to the 1980s, these original members were joined by 13 others and with the demise of communist regimes throughout Eastern Europe at the end of the 1980s, the Council significantly expanded its membership (Encyclopedia Britannica).

“The Council of Europe addresses issues of common concern to its members, including human rights, crime prevention, drug abuse, environmental protection, bioethical issues, and migration. To manage these affairs, the council has devised more than 160 international agreements, treaties, and conventions that have replaced literally tens of thousands of bilateral treaties between various European states. Among the most important of its agreements are the European Convention on Human Rights (1950), the European Cultural Convention (1954), the European Social Charter (1961), the European Convention on the Prevention of Torture and Inhuman or Degrading Treatment and Punishment (1987), the Framework Convention for the Protection of National Minorities (1995), and the Convention on Human Rights and Biomedicine (1997). After the collapse of communism in eastern and central Europe in 1989–91, the council aided the countries of the region to overhaul their constitutions and legal codes and to democratize their political systems.” (Encyclopedia Britannica).

Conseil international de la philosophie et des sciences humaines

  • Collectivité
  • 1948-

In September 1947 Julian Huxley, the first Director-General of UNESCO, asked a group of experts from different countries and from different fields of knowledge to investigate how UNESCO could comply with the duties laid down by its constitution in the domain of humanistic studies.

The preparatory committee of a common organism for humanistic studies met in 1948. Its task was to define the relationship of the organism-to-be with UNESCO, and its aims were to keep ICPHS's autonomy, to concentrate on tasks of international interest and insure that its character remained strictly scientific. The composition of the Council was to guarantee its Non-Governmental (NGO) nature.

The first general assembly of the International Council for Philosophy and Humanistic Studies met in January 1949. A supporting organ for a multi-disciplinary and international vocation, ICPHS was conceived as the intermediary between UNESCO on one hand, and learned societies and national academies on the other. Its aim was to extend UNESCO's action in the domain of humanistic studies.

Among its initial activities, in 1949, a first analysis of national-socialism was prefaced by ICPHS's first president, Jaques Rueff. This collective study had been prescribed in 1948 by the UNESCO General Conference, but had met with reticences about its publication.

Its status of non-gouvernemental organisation in UNESCO granted the advantage of freeing it from sometimes insurmontable political matters. Hence scientists from countries that were not represented at UNESCO could make themselves heard and be kept informed of worldwide works thanks to ICPHS.

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