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Bureau intergouvernemental pour l'Informatique. Département de l'administration et des finances

  • Intergovernmental Bureau for Informatics
  • Corporate body
  • 1962-1988

Le département de l'administration et des finances regroupait, d'une part, les activités administratives liées à la gestion des ressources humaines et d'autre part, les activités financières tel que la comptabilité et la trésorerie de l'IBI. Le département était également responsable des services généraux de l'Organisation.

Le département de l'administration et des finances exista depuis la création de l'Organisation, en 1961, jusqu'à sa liquidation, en 1988. Le département fut principalement dirigé par Corrado Ferantelli.

FIDI - Fond de l'IBI pour le développement de l'informatique

  • UNESCO
  • Corporate body
  • 1980

Le fonds de l'IBI pour le développement de l'informatique (FIDI) fut un projet énoncé par le directeur général de l'IBI, Fermin Bernasconi, à l'occasion de la 10ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'organisation. Le projet consistait en la création d'un fond permanent destiné à financer et l'accord de prêts à taux avantageux aux pays en voie de développement, pour la réalisation de projets informatiques. Il fut demandé au directeur général de l'IBI la présentation d'un rapport sur la création de cette institution, présenté à l'Assemblée générale suivante.

Le projet prévoyait notamment un statut d'indépendance du fond vis-à-vis de l'IBI.

Il fut rédigé un projet de status et de réglement du FIDI.

Le FIDI demeura à l'état de projet et ne fut jamais opérationnel.

HOPE '87

  • Corporate body

Institut International de Coopération Intellectuelle. Section d'Information

  • Corporate body
  • 1925-1946

La Section d’Information de l’IICI est fondée en 1925 et cesse ses activités en 1946. L’article XXV du Règlement intérieur de l’IICI de 1925 définit ses activités : « La Section d’Information renseigne le public sur l’activité de l’Institut. Elle étudie les questions techniques relatives à la diffusion internationale des connaissances et des idées (problème du livre, de la circulation des imprimés, etc.) ».

Sa première mission consiste à faire connaître les activités de l’IICI, au moyen de la presse internationale. La Section entretient ainsi des liens avec la presse quotidienne et périodique des différents pays et correspond avec des associations de journalistes, d’éditeurs et librairie, ainsi que des personnalités littéraires. Elle étudie l’activité des agences de presse dans le monde et les moyens de les faire collaborer. En 1926, elle étudie le projet d’un annuaire international de la presse. Des réunions de journalistes sont organisées par la Section et se tiennent dans les locaux de l’IICI, à Paris.

La Section d’Information de l’IICI recueille auprès des Commissions nationales de Coopération intellectuelle les listes d’"Ouvrages remarquables" parus dans les différents pays et s’occupe de leur publication. Elle enquête auprès des éditeurs sur les obstacles à la diffusion du livre dans le monde, réunit des experts sur cette question et effectue des statistiques sur le commerce du livre. La question de la diffusion des connaissances passe également par la radiodiffusion, à laquelle s’intéresse particulièrement la Section d’Information. Celle-ci rédige des rapports sur la radiodiffusion et les problématiques qui intéressent l’IICI, et entretient des liens avec l’Union internationale de Radiodiffusion.

Les activités de la Section prennent fin avec celles de l’Institut en 1946.

UNESCO. Bureau de la planification stratégique

  • Corporate body
  • 2000-10-01 -

In 2000, as part of a larger organizational charge, the Bureau of Strategic Planning (BSP) was created. BSP inherited most of its responsibilities from the former Bureau of Studies, Programming and Evaluation (BPE). At this time, the responsibility for internal evaluation of programme implementation was moved to the new Office of Internal Oversight (IOS) which centralized all internal oversight functions. BSP’s role shifted to monitoring programme implementation as aligned with its primary role in the preparation of UNESCO’s programme and reports on the activities of the Organization submitted to the General Conference and Executive Board. BSP was also responsible for ensuring that the priorities set by the Governing Bodies were taken into account at all stages of programme elaboration and implementation. In 2000, the priorities were women, youth and the least developed countries.

Unlike its immediate predecessor BPE which had a relatively fixed internal structure, the structure of BSP was more fluid in response to the priorities identified by Member States. In 2003, beyond the Office of the Director, BSP was composed of the following units: the Division of Programme Planning, Implementation and Reporting (BSP/PMR), the Section for Women and Gender Equality (BSP/WGE), the Section for Youth (BSP/YTH) and the Focal Point for Knowledge Management, Networking and SISTER (BSP/KNS). SISTER, or the System of Information on Strategies, Tasks and the Evaluation of Results, is one of the Organization’s IT-based management tools. It can be consulted by Member States and encompasses the programming, management, monitoring and reporting of the Programme and Budget (C/5) and associated operational Workplans for regular programme activities and extrabudgetary projects (UNESCO. Bureau of Strategic Planning, undated). In 2004, the Culture of Peace Coordination Unit was created in BSP. The Division for Youth was moved to the Sector for Social and Human Sciences in 2006. The former Office for Foresight was moved into BSP in 2008, creating a Section for Foresight. In 2010, the Section for Central Analysis and Planning was moved from the Bureau of the Budget to BSP, but the Division for Gender Equality was moved to the Office of the Director-General.

In 2011, responsibility for coordination of cooperation with extra-budgetary funding sources was transferred to BSP and the Division of Cooperation with Extrabudgetary Funding Sources (CFS) was moved to the Bureau. At this time, BSP was also said to be responsible as focal point for priority projects: the global strategy for support to the least developed countries; the coordination of UNESCO’s contribution to the UN Conference on Sustainable Development (Rio +20); contributions to policy discussions by the General Assembly and the Economic and Social Council (ECOSOC); the servicing of the General Conference’s Leaders Forum and of various high-level panels and senior expert groups established by the Director-General, as well as the implementation of the UNESCO policy for Category 2 institutes and centres. Beyond the Office of the Assistant Director-General, BSP had the following units as of 2011: the Administrative Unit; the Unit for Intersectoral Platform on a Culture of Peace and Non-Violence; the Team for Knowledge and Programme Management Issues and Support; Team for UN Reform; the Division for Programme and Budget; the Division of Cooperation with Extra-budgetary Funding Sources; and the Section for Foresight.

In 2014, the Section for Foresight and the Unit for the Intersectoral Platform on a Culture of Peace and Non-Violence were dissolved, with responsibility for their activities moved to the new Division of Social Transformations and Intercultural Dialogue in the Social and Human Sciences Sector.

At the beginning of 2016, BSP was reorganized into five sections under the Office of the Director: the Section for Strategic Planning, Monitoring and Reporting; the Section for Budget and Risk Management; the Section for Mobilizing Government Partner Resources; the Section for Mobilizing Resources from Multilateral and Private Partners; and, the Section for Cooperation with UN System.

BSP was led by Hans D’Orville from its creation in 2000 to 2014. Ana Luiza Thompson-Flores led BSP from January to September 2015. Qian Tang, Assistant Director-General for Education, has been the Officer-in-Charge for BSP since that time.

Department of Mass Communication

  • Corporate body
  • 1945-1974

Un service de Mass Communication a été mis en place dès la formation de l’UNESCO en 1945. En 1947, il prend le nom de Mass Media avant d’adopter définitivement celui de Department of Mass Communication en 1950. Rattaché tout d’abord directement au cabinet du directeur général, il passe sous la direction du directeur général adjoint pour la communication en 1967. En 1974, il rejoint l’Office of Free Flow of Information and International Exchanges pour former le Department of Free Flow of Information and Development of Communication.
L’information des masses découle de la mission de l’UNESCO de développer la connaissance et la compréhension mutuelle entre les Nations. Pour ce faire, elle produit des contenus à travers différents médias qu’elle diffuse largement. A sa création, l’information des masses comprend trois domaines principaux : la presse, le cinéma et la radio, ainsi que des domaines secondaires tels que l’enregistrement sonore et la télévision. La presse ne regroupe pas seulement les quotidiens ou hebdomadaires d’information mais aussi les revues spécialisées. L’édition rentre aussi dans son champ d’activité. Par film, il faut entendre le film documentaire, le film éducatif et scientifique, le film destiné aux spécialistes et le film destiné aux spectacles. Le champ de la radio s’étend aussi bien aux nouvelles, à la propagande et à l’information générale qu’à la publicité, l’émission de variétés, l’enseignement, la science, l’art et le drame. L’information des masses a pour but de favoriser la circulation de l’information à travers le monde sur des sujets comme la paix, le progrès humain, l’éducation, la science et la culture. Le Department of Mass Communication cherche à la fois l’amélioration des moyens et des techniques d’information et la réduction des obstacles à la circulation internationale de l’information. Ainsi, de 1947 à 1951, il a réalisé une enquête sur l’état des moyens de communication dans nombre de pays membres. Il coopère sur ces sujets avec des organisations nationales ou internationales et organise des conférences entre des pays sur les sujets de communication.

Adiseshiah, Malcolm S.

  • Person
  • 1910-04-18 - 1994-11-21

Malcolm Sathianathan Adiseshiah est né à Vellore, Inde, le 18 avril 1910. Il obtient un Bachelor of Arts in Economics du Loyola College en 1930 à Madras, et étudie ensuite au King’s College, Cambridge University, et à la London School of Economics, obtenant alors son PhD en 1940.
Adiseshiah commence sa carrière comme Lecturer in Economics à St. Paul’s College à Calcutta de 1931 à 1936. Il est ensuite Professor of Economics au Madras Christian College de 1940 à 1946. A cette période, il est aussi membre du groupe d’économistes qui développe le plan décennal pour l’industrialisation de l’Inde. Adiseshiah exerce la fonction de Secrétaire général adjoint à l’Entr’aide Universitaire Mondiale (EUM) à Genève de 1946 à 1948.
En 1948, Adiseshiah commence sa carrière à l’UNESCO comme Chef adjoint du Service des échanges de personnes. Il devient Chef de l’Unité d’assistance technique au sein du Cabinet du Directeur général en 1950. Après un changement organisationnel, Adiseshiah est nommé Chef du nouveau Service de l’Assistance technique. En 1952, le service devient le Département de l’assistance technique, avec Adiseshiah comme Directeur. Lors de la Huitième session de la Conférence générale, à Montevideo, les deux postes de Sous-Directeur général (ADG) sont officiellement créés et Adiseshiah est nommé Sous-Directeur général, en même temps que René Maheu, qui a déjà été placé à ce poste de manière provisoire un peu plus tôt dans l’année. En plus de remplacer le Directeur général si besoin, Maheu est responsable de la diplomatie de l’Organisation. Le rôle d’Adiseshiah est alors de se concentrer sur le programme d’assistance technique, sur l’intégration du programme d’assistance technique au sein du programme ordinaire, et, de manière générale, sur la coordination des activités du programme. Adiseshiah commence officiellement son travail comme ADG au début de l’année 1955. La séparation des tâches entre les ADG reste flexible. En 1960, Adiseshiah est reconnu comme étant le responsable de la gestion et de l’administration du Secrétariat ainsi que des programmes de terrain de l’UNESCO. Entre 1960 et 1963, la responsabilité lui incombe d’aider les pays d’Afrique venant de gagner leur indépendance. Adiseshiah est responsable de l’avancée du plan d’enseignement pour l’éducation primaire universelle en Asie (Karachi Plan) , ainsi que des projets en faveur du développement de l’éducation et la science en Afrique et en Amérique Latine.
De nouveau, face à un changement organisationnel de grande ampleur (les départements devenant des secteurs avec des Sous-Directeurs généraux à leur tête, à la place des Directeurs), Adiseshiah est nommé Directeur général adjoint (DDG) en 1963. A ce poste, en plus de remplacer le Directeur général si besoin, Adiseshiah se voit incomber la responsabilité de coordonner les services du programme développés par l’ensemble de l’organisation dans le cadre des travaux menés sur la contribution de l’éducation, dans toutes ses formes, au développement économique. De même, il a la responsabilité des services du programme s’intéressant au lien direct entre la science et la technologie, d’une part, et le progrès national, d’autre part. Il supervise aussi la coopération de l’UNESCO avec le Fonds spécial des Nations-Unies, et le Directeur général l’a chargé expressément d’organiser et de diriger un système d’inspection des activités de terrain. Adiseshiah reste DDG jusqu’à ce qu’il se retire de l’UNESCO à la fin de l’année 1970. Durant une période de cinq mois, en 1969, il a aussi été Sous-Directeur général par intérim du Secteur des Sciences exactes et naturelles.
Après s’être retiré de l’UNESCO, Adiseshiah devient membre du Tamil Nadu State Planning Commission. De 1970 à 1971, il fonde, avec sa femme, le Madras Institute of Development Studies (MIDS). Il devient le premier Directeur de cet institut et reste président de son Conseil des gouverneurs jusqu’à sa mort. Il exerce les fonctions de président de l’Indian Economic Association (IEA) de 1973 à 1974, de président de l’Indian Adult Education Commission, et de membre du Central Advisory Board of Education (CABE), de l’Indian Council of Social Science Research (ICSSR) et du National Council for Teacher Education (NCTE). En 1975, Adiseshiah devient vice-président de Madras University. En 1978, il est nommé au Rajya Sabha pour un mandat de six ans. Il est président de l’International Council of Adult Education (ICAE). Adiseshiah est aussi président du Conseil d’administration de l’Institut International de Planification de l’Education (IIEP) de 1981 à 1989, ainsi que président du jury des prix internationaux d’alphabétisation de l’UNESCO.
Adiseshiah décède à Madras, Inde, le 21 novembre 1994. Le prix international d’alphabétisation Malcolm Adiseshiah est créé en 1998 grâce à la contribution de l’Inde. Le prix a été décerné toutes les années, de 1998 à 2001, aux actions méritantes et efficaces contre l’analphabétisme. Parmi ses nombreux ouvrages, Adiseshiah a notamment publié Que mon pays s’éveille (Let my country awake - 1970) et Il est temps de passer à l’action (It is time to begin - 1972).

Costa du Rels, Adolfo

  • Person
  • 1891-1980

Adolfo Costa du Rels naît à Sucre (Bolivie) en 1891. Après des études de lettres et de droit à la Sorbonne (Paris) et un séjour dans les régions minières de la Bolivie, il entre dans la diplomatie, où il occupe successivement les postes suivants : attaché à l’ambassade de Bolivie en France, chargé d’affaires de Bolivie au Chili, député (Bolivie), conseiller à l’ambassade de Bolivie en France, délégué de la Bolivie à la Conférence panaméricaine de La Havane (1928), où il est rapporteur de la Convention de La Havane pour la protection de la propriété artistique et du droit d’auteur, délégué d’Etat auprès de l’Institut international de Coopération intellectuelle, délégué de la Bolivie à l’Assemblé de la SDN, vice-président de la XIe Assemblée de la SDN (1930) et membre du Comité Permanent des Lettres et des Arts à partir de 1931. Il est nommé ministre plénipotentiaire en Suisse et auprès du Vatican entre 1937 et 1943, puis ambassadeur de Bolivie en Argentine entre 1943 et 1944.

Parallèlement à sa carrière diplomatique, il écrit des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre et des essais. Il est un collaborateur régulier du journal français Le Temps. En 1976, il reçoit le Prix national de littérature (Bolivie). Il décède en 1980.

Madariaga, Salvador de

  • Person
  • 1886-1978

Salvador de Madariaga naît à La Corona (Espagne) en 1886. Il effectue ses études à l’Instituto Cisneros Madrid puis en France, à l’Ecole Polytechnique de Paris et à l’Ecole des Mines. Il devient ingénieur des chemins de fer entre 1912 et 1916, et mène en parallèle une activité littéraire et journalistique dans la presse espagnole, se spécialisant sur les sujets concernant la France et la Grande-Bretagne. En 1916, il devient un correspondant du Times.

Il est attaché technique à la délégation espagnole de la Conférence du Transit de Barcelone (1921), et il entre la même année à la SDN. Il devient membre de la Section d’Information au Secrétariat de la SDN (1921) puis directeur de la Section du désarmement la même année. Il occupe cette fonction jusqu’en 1927. Sa carrière de diplomate est interrompue par la guerre civile espagnole. Pendant la période républicaine, il est ministre de l’Instruction publique, poste dont il démissionne au bout de cinq semaines pour occuper ensuite les ambassades de Washington et de Paris, tout en assurant la représentation de l’Espagne à la SDN. Contraint à l’exil après la défaite des Républicains, il se consacre à l’enseignement, à la recherche historique, au journalisme et à la littérature. Après la Seconde Guerre mondiale, il est élu président de la section culturelle du Mouvement européen, puis président du Collège de l'Europe de Bruges, jusqu'en 1972. Il s'installe ensuite à Locarno, où il décède en 1978.

Membre de la CICI, Salvador de Madariaga participe aux travaux de la Sous-Commission des Lettres et des Arts durant les années 1920 puis devient membre en 1931 du Comité permanent des Lettres et des Arts de l’Institut. En 1936, la CICI le nomme président du Comité de direction de l'OIM pour trois ans. Romancier et poète, il participe aux correspondances et aux entretiens organisés puis publiés par l’Institut : Entretiens sur Goethe (1932), Pour une Société des Esprits (1933), L'Avenir de la Culture (1933), L'Avenir de l'esprit européen (1934), L' Art et la réalité. L' Art et l'Etat (1935), Vers un nouvel humanisme (1937) et Le Destin prochain des lettres (1938).

Bonnevie, Kristine

  • Person
  • 1872-1948

Kristine Bonnevie est née à Trondheim (Norvège) en 1872. Zoobiologiste, elle est la première femme élue à l'Académie des Sciences et Lettres de Norvège (1911) puis la première femme à obtenir un poste de professeur à l'université, à Oslo, l’année suivante.

Déléguée de la Norvège auprès de la SDN en 1921, elle obtient que des femmes soient nommées dans la future CICI. Lorsque la Commission intellectuelle est fondée en 1922, elle en est l’un des douze membres. Kristine Bonnevie défend la conception d’un Institut international de Coopération intellectuel le plus international et le plus apolitique possible. Elle soutient en 1929 les projets de réforme de l’Organisation de Coopération intellectuelle et contribue à l’élaboration du programme de la CICI en 1930. Elle quitte la CICI la même année pour se consacrer à la recherche scientifique, mais reste membre de la Commission norvégienne de Coopération intellectuelle (fondée en 1924).

Castro, Aloísio de

  • Person
  • 1881-1959

Aloísio de Castro naît à Rio de Janeiro (Brésil) en 1881. Il effectue des études de médecine à Rio de Janeiro et obtient un doctorat en 1903, après avoir obtenu une bourse pour un voyage d’étude en Europe. Il exerce à la Medical School de Rio de Janeiro (1904-1908), devient secrétaire adjoint de la Santé et de l’Assistance publique à Rio de Janeiro (1906-1908), professeur de pathologie médicale et de médecine clinique (1915-1940), directeur général de l'École de médecine (1915-1924) puis directeur du Département général de l’Enseignement au sein du ministère brésilien de l’Instruction publique (1927-1932). Aloísio de Castro est président de Société de neurologie, psychiatrie et médecine légale de l’Académie de Médecine du Brésil et membre correspondant de nombreuses institutions internationales médicales. Parallèlement à ses travaux scientifiques, il publie des ouvrages de poésie et des compositions musicales pour piano et chant.

Aloísio de Castro est membre de la CICI entre 1922 et 1930. En 1922 il fonde la Commission brésilienne de Coopération intellectuelle, dont il assume la présidence entre 1926 et 1933.

Dupierreux, Richard

  • Person
  • 1891-1957

Richard Dupierreux naît à Couillet (Belgique) en 1891. Il est docteur en droit de l’université de Bruxelles en 1914 et exerce ensuite comme avocat à la Cour d’appel de Bruxelles. Entre 1915 et 1918, il est le secrétaire de Jules Destrée lors des missions de celui-ci en Italie et en Russie. Il devient chef du cabinet de Jules Destrée, devenu ministre des Sciences et des Arts de Belgique, entre novembre 1919 et novembre 1921. Il poursuit en parallèle une activité littéraire et journalistique. Entre 1920 et 1923, il dirige ainsi la rubrique de politique étrangère de La Nation belge et est président de l’Union de la Presse étrangère de Belgique de 1921 à 1923. Il dirige le service artistique, littéraire et théâtral du journal Le Soir, auquel il collabore sous le pseudonyme de Casimir. Il enseigne également l’histoire de l’art et des civilisations à l’Institut supérieur des Beaux-Arts d’Anvers et est l’auteur d’un ouvrage sur La Sculpture wallonne (1914). Élu membre de l'Académie royale de Belgique en 1956, il décède l’année suivante.

A l’automne 1924, Jules Destrée songe à créer une Section de Presse au sein de l’IICI, et envisage de placer son collaborateur Richard Dupierreux à ce poste. Celui-ci devient chef de la Section des Relations artistiques en novembre 1925. Il démissionne de ce poste en décembre 1929. Durant cette période, il est secrétaire de la Commission nationale belge de Coopération intellectuelle, qui avait été fondée à l’initiative de Jules Destrée en 1922. Richard Dupierreux prend également part aux travaux de l’Office international des Musées (OIM) : il est membre du comité réduit en charge des premières mesures d’organisation de l’OIM, à l’automne 1926, aux côtés de Jules Destrée, Henri Focillon, Julien Luchaire, George Oprescu et Hélène Vacaresco. Entre 1927-1929, il assume les fonctions de coordinateur et d’administrateur de l’OIM, puis cède le pas à Euripide Foundoukidis, qui obtient le poste de secrétaire général de l’organisation en 1931. En 1937, Richard Dupierreux participe à l'organisation de la venue de la Commission belge de Coopération intellectuelle à Paris (avec Marcel Nyns, secrétaire général de l'Instruction publique belge, et Paul Hymans, président de la Commission belge), pour la 2e Conférence des Commissions nationales de Coopération intellectuelle organisée par l'IICI.

Ocampo, Victoria

  • Person
  • 1890-1979

Victoria Ocampo naît à Buenos Aires en 1890. Issue d’une famille de la haute société argentine, elle apprend le français durant son enfance. En 1916, âgée de vingt-six ans, elle rencontre José Ortega y Gasset, qui a sur elle une influence décisive. Virginia Woolf, à qui Victoria Ocampo allait consacrer une étude (Virginia Woolf en su diario, 1954), l'incite également à devenir écrivain.

En 1931, Victoria Ocampo fonde la revue Sur (dont le titre lui avait été suggéré par Ortega y Gasset). Des écrivains du monde entier collaborent à cette revue. Le comité de rédaction de la revue compte ainsi parmi ses membres Pedro Enriquez Ureña, Alfonso Reyes, Ortega y Gasset, Jules Supervielle, Guillermo de Torre, Waldo Frank, Jorge Luis Borges et Eduardo Mallea. Cette revue publie des jeunes talents littéraires, mais aussi les grands écrivains contemporains, tels que : Breton, Camus, Claudel, Caillois, Eluard, Gide, Malraux, Maritain, Romain Rolland, Saint-John Perse, Sartre, Valéry, Graham Greene, Huxley, Shaw, Jorge Guillén, J. R. Jiménez, Heidegger, Herman Hesse, Thomas Mann, Croce, Ungaretti, Michaux, Asturias, Octavio Paz, Faulkner, Saroyan, Steinbeck, etc. La publication de la revue se poursuit jusqu’en 1970 et elle joue un rôle important dans la diffusion des littératures étrangères en Amérique latine.

Victoria Ocampo noue des amitiés durables avec de nombreux écrivains et intellectuels, tels que les Français Pierre Drieu La Rochelle, Jules Supervielle, Roger Caillois, l’Indien Rabindranath Tagore (elle raconte le séjour du poète bengali chez elle, à la Villa Ocampo, dans Tagore en las barrancas de San Isidro, paru en 1961), ou encore les Espagnols Jorge Luis Borges et Federico García Lorca. Victoria Ocampo publie à partir de 1935 ses Témoignages (Testimonios, 1935-1977, en dix volumes), dans lesquels elle raconte ces rencontres. Elle écrit également des romans : La Laguna de los nenúfares (1924), Supremacía del alma y de la sangre (1933), Domingos en Hyde Park (1936), San Isidro (1941), Habla el algarrobo (1959). Victoria Ocampo décède en 1979.

"Il n'est d'authentique culture nationale que l'authentique culture internationale ", déclare Victoria Ocampo aux personnes l’accusant de trop s’intéresser aux littératures étrangères. Cet internationalisme marque la vie et l’œuvre de l’écrivaine argentine, mais aussi son engagement au sein de l’Organisation de Coopération intellectuelle. En mai 1939, elle est nommée membre de la CICI.

Murray, Gilbert

  • Person
  • 1866–1957

Gilbert Murray est né à Sydney, en Australie, en 1866. Ayant déménagé en Angleterre à l'âge de sept ans, il a entre à l'École Merchant Taylors de puis au Collège St John, d’Oxford, où il excelle dans les classiques et où il remporte plusieurs prix. À l'âge de vingt-trois ans, il devient professeur de grec à l’Université de Glasgow, avant de déménager à Oxford en 1905 où il est devient professeur « regius » de grec trois ans plus tard. Murray a publié de nombreux livres et des traductions, et il est reconnu comme une autorité sur le monde grec antique. Il se retire de la présidence de regius en 1936.

Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, Murray est de plus en plus impliqués dans les affaires politiques contemporaines, travaillant pour la Ligue britannique pour la Société des Nations à partir de 1918. Invité par Jan Smuts, il participe à l’assemblé de 1921 de la Société des Nations (SDN). Durant les années 1930, il collabore avec William Beveridge dans la mise en place de la Société pour la protection de la Science et de l'apprentissage. Bien que quelque peu déçus par la SDN après la crise d'Abyssinie, son engagement pour la coopération internationale demeure vive (Stray 2004). Après la Seconde Guerre mondiale, il effectue trois mandats en tant que président de l'Association pour les Nations Unies.

Murray était membre de la Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI) de partir 1922 à 1939. Il est, de ce fait, la seule personne en dehors de Gonzague de Reynold à servir pour toute la durée de son existence. En 1928, Murray devenu président de la CICI, succède à Henri Bergson et à Hendrik Antoon Lorentz. Après la guerre, il est impliqué dans les discussions préparatoires de la Conférence des ministres alliés de l'éducation (CAME). Murray est mort en 1957.

Luchaire, Julien

  • Person
  • 1876–1962

Born in 1876 in Bordeaux, France, Julien Luchaire was Romanist scholar, politician, and public servant. He was educated at Lycée Henri IV and École normale supérieure, passing the Aggrégation in 1897. He subsequently spent time at the École française de Rome and taught at the University of Lyon from 1900 until 1905. Having published two dissertations on Italian intellectual and political history, he became professor of Italian at the University of Grenoble, a post that he held from 1906 until 1919. In 1907 he founded the Institut français in Florence. After the First World War he served in senior positions at various ministries, and was appointed general inspector of education in 1920.

A friend and collaborator of Henri Bergson’s, Luchaire was involved in intellectual cooperation at the League of Nations (LN) from the outset. Together with Paul Appell, head of the French LN Association, Luchaire launched a project on an international bureau of intellectual relations and education, a report of which was handed to LN secretary-general Eric Drummond in 1920. Luchaire’s project was subsequently picked up by Léon Bérard, the French education minister, who convinced President Aristide Briand of the importance of such an organisation at the LN (Renoliet 1999, 14–23). In 1922 he became an advisor to the International Committee on Intellectual Cooperation (ICIC), and in 1923 a member of the French Committee on Intellectual Cooperation. He was one of the driving forces behind the French offer to establish the International Institute of Intellectual Cooperation (IIIC) in Paris, and in 1926 became its first Director. During his tenure, the IIIC became widely known as the executive branch of the ICIC and launched a number of influential projects, such as the International Studies Conference (ISC). Starting from 1928 Luchaire was increasingly criticised by his colleagues, which lead to significant organisational changes and eventually his own resignation in April 1930 (Renoliet 1999, p. 87, 109). After Luchaire’s resignation, he was succeeded in 1930 by Henri Bonnet. Luchaire himself was given an advisory position at the ICIC’s Permanent Committee of Arts and Letters. He was also appointed an expert for the enquiry into the state of intellectual life and continued to receive his previous salary during 1931.

Following his work for the League of Nations, he taught at l’École des Hautes Études Sociales, where he also chaired the education department and established a course on International Relations. From 1937 until his retirement in 1941, he once again served as general inspector of education. Luchaire died in 1962 in Paris.

Oprescu, George

  • Person
  • 1881–1969

George Oprescu naît en 1881 à Câmpulung, Roumanie. Bien qu’issu d’un milieu pauvre, il étudie la littérature et la philosophie à l'Université de Bucarest grâce à l'aide d'amis et de bourses. Après avoir obtenu son diplôme en 1905, il devient professeur de langue et littérature françaises. Il enseigne également à l'Université de Fluj et dirige un séminaire d'histoire de l'art. Il devient ensuite professeur à l'Université de Bucarest et, à partir de 1932, directeur du Musée Toma Stelian, auquel il fait don d’une quantité considérable de sa collection d'art privée. Après la Seconde Guerre mondiale, il fait don de l’ensemble de sa collection à l'Académie roumaine.

De 1923 à 1939, Oprescu travaille comme secrétaire de la Commission internationale de coopération intellectuelle à Genève. Après la guerre, il devient membre de l'Académie roumaine, et à partir de 1949 jusqu'à sa mort en 1969, dirige l'Institut de l'Académie de l'Histoire Art.

Rothbarth, Margarete

  • Person
  • 1887–1953

Margarete Rothbarth naît à Francfort-sur-le-Main (Allemagne) en 1887. Elle étudie l’histoire, l’allemand et l’anglais dans les universités de Heidelberg, Munich, Berlin et Fribourg. En 1913, elle est reçue au Doctorat. Durant la première guerre mondiale, elle enseigne à l’école secondaire de Fribourg et travaille également aux Archives allemandes de la musique folklorique. En 1918, elle devient secrétaire politique de Friedrich Naumann et enseigne au Staatsbürgerschule fondé par Naumann (Une école citoyenne). Après la mort de Naumann, elle devient chef de la bibliothèque et des archives de l’Association allemande pour la Sociéte des Nations. De 1922 à 1926, elle travaille comme comme assistante scientifique à la section des archives étrangères du ministère fédéral des Finances. En tant que déléguée de l’Association allemande pour la Sociéte des Nations, elle a participé à des réunions internationales des associations pour la SDN.

Rothbarth rejoint l'Institut international de coopération intellectuelle (IIIC) en Novembre 1926, servant dans la Section de l'information. En 1931, elle est promue au rang de Secrétaire à l'IIIC, un contrat renouvelé pour une période de 5 ans en 1936. Lors d'un voyage en Suisse en 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et elle ne peut retourner au Paris pour terminer son mandat avant l’année 1941. Après la guerre, elle dépose une plainte formelle auprès de la Société des Nations en raison du non-versement de son traitement durant toute cette période. Elle a gagne le procès s’ensuit. Elle décède en Suisse en 1953.

Painlevé, Paul

  • Person
  • 1863– 1933

Paul Painlevé naît en 1863 à Paris. Il a étude les mathématiques à l'École Normale Supérieure et à l'Université de Göttingen, et termine son doctorat en 1887. De 1887 à 1892, il a enseigne à Lille, avant de revenir à Paris comme professeur à l'Ecole Polytechnique et au Collège de France. Mathématicien remarquable, il reçoit les Grand Prix des Sciences Mathématiques en 1890 et le Prix Bourdin en 1894. Dès le début des années 1900, il s’intéresse à l'aviation créé un cours de mécanique à l'École Aéronautique.

Dans le même temps, Painlevé s’implique dans la politique et siège à la Chambre des députés à compter de 1906. Au cours de la Première Guerre mondiale, il sert comme ministre de l'Education ainsi que ministre de la Guerre de Mars à Septembre 1917. De septembre à novembre 1917, Painlevé devient Président du Conseil, ainsi que d'avril à novembre 1925.
A partir de décembre 1925, Painlevé est président du Conseil d'administration du Comité international de coopération intellectuelle (CICI). De 1926 jusqu'à sa mort, il est membre de la CICI. Il joue un rôle clé lors de la restructuration de l'Organisation de coopération intellectuelle de 1930 à 1931 (Renoliet, pp. 116 et 331). Painlevé décéde en Octobre 1933.

UNESCO. Secteur des sciences exactes et naturelles

  • Corporate body
  • In different administrative set-ups since 1946

The ‘S’ has been an integral part of UNESCO from its foundation in 1945. In 60 years of existence, UNESCO has acted as a catalyst for the establishment of many, now leading scientific unions and bodies such as the World Conservation Union (IUCN, 1948), and the European Organization for Nuclear Research (CERN, 1954) which saw the development of the internet. Initiatives with far-reaching implications for sustainable human security and well-being – such as the Man and the Biosphere programme, the World Heritage sites and the International Hydrological Programme – were launched in the first thirty years of UNESCO’s history.

Bureau intergouvernemental pour l'informatique. Cabinet du directeur général

  • Corporate body

Le cabinet du directeur général avait notamment pour mission la gestion des relations avec les pays membres et non membres de l'IBI, ainsi que de celles avec les organisations gouvernementales et non gouvernementales, ayant ou non des accords de coopération avec l'IBI.

Le cabinet du directeur général de l'IBI fut, au moins à partir de 1982, dirigé par Mohsen Boudegga.

Bureau intergouvernemental pour l'informatique. Département de l'Amérique latine

  • Corporate body
  • 1986-1988

Le département de l'Amérique latine résultait de la restructuration du département de la coopération, opérée en 1986. Ce département reprenait les prérogatives du département de la coopération, mais à l'échelon de la zone géographique s'étendant sur la zone sud américaine, ainsi que la coordination du Centre régional de l'IBI, CREALC, localisé à Mexico, au Mexique. Celui-ci était précédemment placé sous l'autorité directe du directeur général de l'IBI.

Bureau intergouvernemental pour l'informatique. Département des politiques

  • Corporate body

Dirigé par Jean François Soupizet, le département des politiques était, de par ses fonctions et activités, impliqué dans les évènements internationaux organisés, ou bien auxquels prenaient part l'IBI. A titre d'exemple, le département des politiques était particulièrement impliqué dans l'organisation des conférences sur les Flux transfrontières de données, la conférence SPINDE, ou bien l'implication de l'IBI au sein du groupe de Cali et de celui de Yamoussoukro.

Conjointement au directeur général, le département définissait la doctrine de l'Organisation. Dans le cadre de cette prérogative, il accomplissait des activités de nature politique tel que des réunions et conférences et négociations avec des organisations tierces.

Bureau intergouvernemental pour l'informatique. Département des projets

  • Corporate body

Le département des projets fut mis en place en 1982, à l’occasion d’une réforme du secrétariat de l’IBI. Il fut dirigé par Carlos Piattini. Le département avait pour mission la réalisation opérationnelle de projets d’informatisation pour des pays membres de l’IBI.

Les projets accomplis concernaient principalement des pays latino-américains (Argentine, Equateur, Bolivie, Colombie, Cuba), des pays arabes (Tunisie, Maroc, Jordanie) et dans d’Afrique francophone (Gabon, Togo). Des suites de la crise de l’organisation, certains projets ne purent aboutir.

Parmi les principaux projets, on peut mentionner :

  • Informatique juridique – projet destiné à informatiser les procédures juridiques. Le projet s’est essentiellement focalisé sur l’Argentine
  • Arabisation de l’informatique – Projet destiné à rendre interopérables les alphabets latins et arabes sur les terminaux informatique. Le projet s’est essentiellement concentré sur la Tunisie avec des accords de réalisation du projet entre le gouvernement tunisien et l’IBI.
  • Informatique présidentielle – Projet destiné à informatiser les bureaux de la présidence de l’Argentine.
  • Informatique parlementaire – Projet de l’IBI en Argentine destiné à automatiser et informatiser les processus de recherche des documents produits par le parlement argentin.
  • Réseaux de transmission de données par commutation de paquets – projet de l’IBI destiné à mettre en place à Cuba un réseau nationale de communication par paquets.

L’ensemble de la sous-série laisse un aperçu consistant des projets menés par l’IBI, que cela soit dans leur phase de conceptualisation, jusqu’à la réalisation opérationnelle de ceux-ci.
Les dossiers « PR » suivis par un chiffre contiennent essentiellement la correspondance, les rapports, mémos et accords relatifs à la réalisation d’un projet dans un pays donné. Les ensembles les plus significatifs en volume apparaissent être celui de l’arabisation de l’informatique en Tunisie, l’informatique juridique en Argentine, ou encore les réseaux de transmission de données par commutation de paquets à Cuba.

Bureau intergouvernemental pour l'Informatique. Institut de l'IBI pour le développement de l'Informatique.

  • Corporate body
  • 1984-1988

La création de l'IBIDI fut initiée par une recommandation de la 42ème session ordinaire du Conseil d'administration de l'IBI. L'Assemblée générale de l'IBI approuva le projet de création de l'IBIDI en sa 10ème session ordinaire, tenue à Rome, du 21 au 25 juin 1982. Suite à des accords passés avec le gouvernement italien, l'IBIDI fut installé au Centre d'études et d'applications en technologies avancées (CSATA), localisé au Tecbopolis de Bari, afin d'entrer en fonction dès 1985.

Commissions nationales de Coopération intellectuelle

  • Corporate body
  • 1922-1946

Les Commissions nationales de Coopération intellectuelle apparaissent dès 1922-1923, à la suite de l’enquête de la CICI sur les conditions du travail intellectuel. Il s’agit de groupes de travail nationaux s’intéressant aux questions de coopération intellectuelle et affiliés à la CICI.

Composées de personnalités intellectuelles, ces instances ont pour fonction initiale de faire connaître à la CICI la situation et les besoins de la vie intellectuelle dans les pays ruinés par la guerre.

Elles évoluent ensuite vers un rôle d’organe de liaison entre la CICI et les institutions scientifiques nationales, et peuvent être appelées à se réunir occasionnellement en conférence générale, à l'initiative de la CICI. Deux conférences générales sont ainsi organisées : la première a lieu à Genève, du 18 au 20 juillet 1929; la seconde siège à Paris, du 5 au 9 juillet 1937.

Les Commissions nationales de Coopération intellectuelle ont des statuts différents selon les Etats : caractère officiel, semi-officiel ou privé (pour la majorité d’entre elles).

En 1940, les Commissions nationales existent dans plus de quarante Etats. Elles cessent leur activité durant la guerre, puis reprennent brièvement leur activité en 1946, avant que l'IICI ne disparaisse.

Institut international de Coopération internationale. Comité de Direction

  • Corporate body
  • 1924-1946

L’IICI est dirigé par deux instances : le Conseil d’Administration et le Comité de Direction. Ce dernier est désigné par le Conseil d’Administration de l’IICI, qui nomme, avec l’approbation du Conseil de la SDN, cinq personnes de nationalité différente [article VI du Statut organique de l’IICI, article V du Règlement intérieur de l’IICI].

Le Comité de Direction doit se réunir tous les deux mois à l’IICI [article VI du Statut organique de l’IICI, article X du Règlement intérieur de l’IICI]. Ses membres ont un mandat de cinq ans mais le Comité est renouvelé par unité dès la première année [article VIII du Règlement intérieur de l’IICI].

Chaque année, le Conseil d’Administration fixe au Comité de Direction le programme général de l’IICI, et lui délègue les pouvoirs nécessaires à son exécution. De son côté, le Comité de Direction propose au Conseil d’Administration et réalise, dans les limites de ses pouvoirs, ce qu’il juge utile pour l’activité de l’IICI [article X du Règlement intérieur de l’IICI].

Le Comité de Direction nomme les fonctionnaires de l’IICI [article VII du Statut organique de l’IICI] et crée, sous réserve de l’approbation du Conseil d’administration, les services auxiliaires, qui aident les Sections de l’IICI sur des points divers [article XVIII du Règlement intérieur de l’IICI].

Institut international de Coopération intellectuelle. Section des Relations universitaires

  • Corporate body
  • 1925-1946

Lors de la création de l’IICI en 1926 est fondée une "Section des Affaires générales", qui traite des questions universitaires et remplace l’Office international des Renseignements universitaires (fondé en 1923 et rattaché au Secrétariat de la SDN). Cette Section est supprimée dès juillet 1926 et remplacée par la "Section des Relations universitaires", à la tête de laquelle est nommé Alfred Zimmern. Celui-ci occupe cette fonction jusqu’en 1929, lorsque lui succède le Dr. Werner Picht. Alfred Zimmern est également président du Bureau d’Etudes internationales, qui est rattaché dès 1926 à la Section des Relations universitaires.

La Section des Relations universitaires a pour fonction de développer la coopération entre les universités des différents pays. Elle encourage la création d’Offices universitaires au sein des Etats membres de la SDN, les échanges entre les étudiants et les enseignants du monde entier, met en place des projets de bourses académiques. La Section publie un "Bulletin des Relations universitaires".

Organisation européenne pour la recherche nucléaire

  • Corporate body
  • 1954-09-29 -

“The Convention establishing the European Organization for Nuclear Research (CERN) was approved by 12 Member States at the 6th session of the Provisional CERN Council in Paris, 29 June - 1 July 1953, and entered into force on 29 September 1954, when sufficient ratifications of the Convention were obtained from the Member States. Hence, 29 September 1954 is the date when CERN came officially into being.”
“The first ideas for international laboratories were put forward as early as 1946 within the United Nations Organization. It was not until December 1949 that this focused on achieving European collaboration in nuclear physics: a commission of the European Cultural Conference held in Lausanne from the 8th to 12th of that month proposed the creation of a European Institute for nuclear science. The next major step in this direction was the voting of a resolution proposed at the fifth General Conference of UNESCO, in Florence on 7 June 1950. This was followed by a more explicit resolution made at a meeting in Geneva on 12 December 1950 at the Centre Européen de la Culture. The resolution recommended that a laboratory be established based on the construction of a large machine for accelerating elementary particles. Signature, by eleven States, of the Agreement constituting a "Council of Representatives of European States for Planning an International Laboratory and Organizing Other Forms of Co-operation in Nuclear Physics" was performed on 15 February 1952 at the second session of the intergovernmental conference, held in Geneva. The task of the Council and its executive was to draw up plans for the new laboratory and its equipment, and to draft an intergovernmental convention to place the organization on a permanent footing. By February 1952 two strong candidates had emerged for the location of the organization: Geneva and Copenhagen. By the end of July the French and Dutch governments had also offered sites in Paris and Arnhem respectively. The Council met for the first time in May 1952 and the Geneva location was finally agreed upon at the third Council session. Great Britain did not sign the 1952 Agreement establishing the provisional CERN but joined, on 1 July 1953, the eleven States who were party to the Agreement in Paris to approve the text of the Convention and the Financial Protocol annexed thereto. The Convention establishing the European Organization for Nuclear Research (CERN) and the protocol were open for signature until the 31 December 1953. The Convention came into force on 29 September 1954 when the instruments of ratification of seven of the Member States were deposited at UNESCO House in Paris.
“CERN’s goals were set out in Article II of The Convention Establishing the European Organization for Nuclear Research: "The Organization shall provide for collaboration among European States in nuclear research of a pure scientific and fundamental character, and in research essentially related thereto. The Organization shall have no concern with work for military requirements and the results of its experimental and theoretical work shall be published or otherwise made generally available".
The Convention also states that CERN shall organize and sponsor international co-operation in research, promoting contacts between scientists and interchange with other laboratories and institutes. This includes dissemination of information, and the provision of advanced training for research workers, which continue to be reflected in the current programmes for technology transfer and education and training at many levels.
"The revised edition of the Convention and the Financial Protocol annexed thereto, dated 18 January 1971, embodies amendments which have subsequently been adopted by the Council of the Organization. See:<a href="http://council.web.cern.ch/council/en/Governance/Convention.html">http://council.web.cern.ch/council/en/Governance/Convention.html</a>(Guide to the Archives of International Organizations, 2011).

ISU

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